Carnet de route
Pointe Marie et Dent de Colerin
Sortie : 4000 Dôme des Ecrins du 08/05/2026
Le 10/05/2025 par Bartial Arnaud
Nous étions 4 (Luc, Roland, Pierre et moi) pour un week-end initialement prévu dans les Écrins. Mais la météo en a décidé autrement et nous a envoyé dans le fin fond de la Haute-Maurienne : la vallée d’Avérole.
Départ vendredi pour le refuge d’Avérole (2210 m), avec un premier covoiturage à Villefontaine et un deuxième près de chez Luc, pour finir à une seule voiture.
Le refuge est très bien situé !!! Notre chauffeur a pu nous garer à 400 m du bâtiment. Un petit escalier aurait été parfait, mais nous avons préféré chausser nos skis pour naviguer entre les névés, l’herbe et la roche… voire les trois en même temps.
Oui, on était au taquet dès le premier jour (clin d’œil à l’Acharnay;)).
Samedi matin : levé à 5h15 et départ à 7h15 pour la Pointe Marie, sous un ciel nuageux mais avec quelques éclaircies. Petit portage pour atteindre la neige vers 2300 m (en gros), puis direction les sommets.
Pour une première journée, on a commencé fort : 13 km et 1240 m de dénivelé en 6 h.
Mais nous avons été récompensés par 300 m de fraîche au sommet :) Une neige correcte au milieu, puis fondue en bas, mais rien d’insurmontable.
Retour au refuge sans encombre, heureux et bien rouges malgré le peu de soleil (pensez toujours à la crème solaire, même sous les nuages…).
Deuxième nuit au refuge, calme et frisquette. Par contre, la nourriture était très bonne avec du rab en plus :) et je ne parle pas du génépi maison de Roland.
Samedi soir, nous avons une discussion sur la météo du lendemain : orages annoncés dès 10 h.
Perso, je n’étais pas chaud et prêt à clore notre week-end sur cette première journée.
Mais Luc propose de rester et de voir la météo le lendemain. Eh bien, il avait bien raison, notre expert météo.
Dimanche matin : levée 5h15 et départ 6h45 sous un grand soleil : direction le col de Bessanèse avec un petit portage pour aller chercher la neige.
La nuit sans nuage avait bien fait son travail : gros regel, neige bien dure.
Par contre, ce n’est pas la même course que la veille… Rien de bedonnant pour cette course : on part direct dans du pentu, et j’ai arrêté de compter les conversions à partir de 48… 54… enfin, trop :)
Arrivé en bas du col (plus tôt que prévu et avec un grand soleil), Roland nous propose de faire la Dent de Colerin, qui semble en meilleure condition, au soleil, et surtout sans aucune trace … enfin si, UNE seule.
Et là, les petits soucis commencent.
Dans la dernière montée, nous devons mettre les couteaux (conseil de Luc, sinon glissade possible sur au moins 50 m vu la pente).
Pierre "le vaillant" décide de ne pas mettre ses couteaux et arrive au sommet sans.
Roland "pas-de-bol" met ses couteaux, mais en perd un qui descend toute la pente (en fait, le couteau a cassé). Il ne fera pas le sommet et nous attendra en bas.
Luc se promène tranquille avec ses couteaux jusqu’au sommet :)
De mon côté, j’ai oublié les miens au refuge. Je fais les 3/4 de la pente en mode "vaillant", mais je me dégonfle à 30 m du sommet et passe pédestre (put*** de couteaux qu’il ne faut pas oublier !).
Le retour est bon d'abord sur de la neige bien dure mais avec un bon grip, puis sur une petite moquette jusqu’en bas : 8 km, 1140 m de dénivelé, en 4 h 50.
Merci Luc pour cette découverte de l’Avérole.
Merci à Roland et Pierre de m’avoir attendu le premier jour.
(@Luc) Et puis je rajoute l'observation du loup selon toute vraisemblances. Pas un chamois comme initialement évoqué par Pierre mais une bête avec une grande queue, la tête basse et bien trop grosse pour être un renard. Alors quoi sinon le loup ? Bon il n'a mangé aucun de nous le jour en question
Evidemment je ne cite pas les multiples marmottes (qui ont épargné ma voiture soigneusement traitée) et chamois.






